La Toile

Publié le par LaBalzacienne

La Toile

Flandres, 1640

Penché sur son chevalet d'appoint, Theodorius achève méticuleusement le portrait qu’il a commencé voilà maintenant plusieurs mois. Il aurait pu le finir bien avant mais n'ayant reçu aucune commande d'importance depuis longtemps, l'argent manque pour l'achat de matériel. Pourtant, cette toile lui tient particulièrement à cœur et même s'il ne la vendra jamais, il faut qu'il l'achève. Depuis quelques temps, en effet, il sent que ses doigts ne sont plus aussi agiles qu'avant et que, parfois, ils tremblent en tenant le pinceau.

Assise sagement sur un tabouret surélevé dans le fond de l'atelier, Hilde, sa petite-fille, ne bouge pas d'un pouce. Elle aime regarder son grand-père penché sur sa palette, mélangeant les couleurs pendant des heures afin d'obtenir la teinte parfaite. Et puis, elle est fière car cette fois, c'est elle qu'il peint. Elle ne comprend pas très bien pourquoi il tient tant à la représenter et quand elle lui pose la question, il lui répond toujours la même chose, les yeux pétillants de malice et un sourire énigmatique sur les lèvres: « Pour qu'à jamais, je me souvienne de ton innocence. »

Hilde avait treize ans quand Theodorius avait commencé le travail. Aujourd'hui, elle approche des quatorze et ses parents ont arrangé son mariage avec le neveu d'un riche commerçant italien venu faire négoce à Amsterdam au printemps dernier. Dans deux mois, il reviendrait la chercher et l'emmènerait à Venise pour qu'elle se marie.

On lui avait parlé de la ville en la rassurant:

« Tu verras, Hildeke, là-bas aussi, il y a plein d'eau et de peintres. Tu t'y sentiras vite comme chez toi. Tu auras simplement plus chaud. », lui disait sa mère quand elle défaisait ses longues nattes blondes et la coiffait avant le coucher.

Bien qu'attirée par cette nouvelle vie, Hilde a toutefois le cœur serré à l'idée de quitter sa famille et ses amis, surtout Mieke, le fils du marchand de laine dont elle est amoureuse mais dans lequel ses parents n'ont pas vu de mari potentiel car son père veut qu'elle découvre les richesses du sud.

Perdue dans ses rêveries, c'est à peine si elle entend Theodorius déposer son pinceau et dire:

- « Voilà, mijn lieve, maintenant, je t'aurai pour toujours près de moi. »

- « Je peux le voir, opa? Tu sais bien que nous n'avons pas de miroir et je veux savoir à quoi je ressemble! »

- « Demain, Hildeke. Ce soir, il est temps que nous allions nous coucher. Tu sais qu'à l'aube, je t'emmène au marché chercher quelques ingrédients indispensables à la fabrication de mes couleurs. »

- « Oh oui, j'ai hâte! »

Le lendemain, emmitouflés dans leur manteau et se serrant fortement la main pour ne pas se perdre dans la foule des badauds, Theodorius et Hilde se rendent donc au marché; le premier, anxieux à l'idée de ne pas trouver ce dont il a besoin, voire pire, de ne pas pouvoir se le payer, la seconde, surexcitée à celle de parcourir les étals de fruits, de tissus, de bijoux et de produits venus d'ailleurs. A chaque fois, de nouvelles senteurs envahissent ses narines et des mots encore inconnus jusque-là viennent enrichir son vocabulaire. Dans le quartier des artistes, elle a appris qu'on peut créer du bleu avec le lapis-lazuli venu d'Orient, du vert avec la malachite importée d'Egypte et même de l'indigo avec les feuilles de l'indigotier rapporté du nouveau monde par les explorateurs.

Et puis, au marché, elle a toujours l'occasion de croiser Mieke. Elle ne lui parle jamais mais un simple sourire ou l'échange d'un regard suffit à la rendre heureuse pour plusieurs jours. Il est tellement beau avec ses yeux bleus et sa chevelure d'ange et puis, il est fort et elle ressent des frissons inexpliqués quand elle perçoit ses muscles se gonfler sous son habit lorsqu'il porte une lourde charge.

Theodorius, lui, compte ses florins. Si la technique de la peinture à l'huile s'est généralisée grâce au grand maître Van Eyck, il ne peut se permettre le luxe de tels produits.

Ce jour-là, il doit donc se contenter de quelques morceaux de charbon pour le noir, de deux ou trois racines de garance pour le rouge et d'un peu de terre française servant pour les ocres. Seules deux toiles complètent son arsenal.

Le soir venu, c'est bien à contre cœur qu'Hilde laisse son grand-père seul dans son atelier, les épaules avachies et le regard triste. Il vieillit tellement vite ces derniers temps. Avant de s'endormir, elle prie pour lui en demandant à Dieu de lui envoyer des commandes afin qu'il puisse reprendre un apprenti et ne doive plus s'esquinter à broyer lui-même ses couleurs.

De son côté, après des heures de travail acharné pour ne finalement obtenir que quelques tons banals, Theodorius ne se console qu'en admirant le portrait de sa petite-fille et c'est sans crier gare que Morphée vient le cueillir.

- « Mieke! Mieke! Réveille-toi! La maison de maître Theodorius est en train de brûler! »

Réveillé brutalement par son père afin d'aller aider les voisins à sauver ce qu'on pouvait encore de la maison du peintre, Mieke ne pense qu'à une seule chose: sauver Hilde!

Malgré le refus de ses parents, il l'aime et s'il ne peut se résoudre à la voir partir pour Venise, c'est encore moins pour la voir mourir.

- « Hilde, bon Dieu! »

Il bouscule son père et s'enfuit en courant vers les flammes.

- « Mieke! N'y vas pas! C'est trop dangereux! Il n'y a plus rien à faire pour eux! Mieke! Reviens! »

*

Leuven, 1980

C'est ravi quoiqu'un peu stressé que Matthias fixe le cadenas de son vélo à l'emplacement prévu à cet effet devant l'entrée de l'université. Enfin, il a trouvé le sujet de sa thèse. C'est Rosana qui lui en a donné l'idée.

Après six mois de romance sans nuages, il lui avait offert un citytrip à Amsterdam. Après tout, il lui devait bien ça. Plus âgée que lui, elle subvenait presqu'entièrement à leurs besoins depuis que les parents de Mat’ lui avaient coupé les vivres.

Il revoit encore son père lui dire d'un ton méprisant:

- « Les études d'histoire de l'art, ça ne mène à rien, mon petit! »

- « Oh bien sûr, tu voudrais sûrement que je devienne médecin ou avocat pour épater la galerie! Et bien moi, les galeries, papa, je préfère les visiter! »

Il avait hurlé ces mots avant de claquer la porte et d'emménager chez Rosana et ce n'est pas avec son petit boulot dans le magasin de photocopies du campus qu'il pouvait participer au loyer mais ce citytrip, il avait économisé pour et dans le Rijksmuseum, il avait été fier de pouvoir enfin lui montrer l'objet de sa passion.

C'est devant un Rembrandt qu'elle avait dit:

- « Tu vois, Mat’, y a un truc que je ne comprends pas. Tous ces gens, toi et moi y compris, on s'extasie devant ces tableaux, on admire les œuvres de ces grands maîtres mais tous ceux qu'on connaît moins, les petits artistes de l'époque, on ne se demande jamais comment ils pouvaient vivre de leur art eux aussi. Après tout, comme dans tous les métiers, il devait bien y en avoir des talentueux mais simplement méconnus, non? »

Elle avait dit ça comme ça, le folder explicatif dans la main droite et une moue dubitative sur le visage faisant apparaître au creux de sa joue gauche la jolie fossette qu'il aimait tant.

Dans un large sourire, il avait répondu:

- « Tu es tout simplement géniale! »

- « Euh, j'ai fait quoi, au juste? »

- « Tu viens de trouver le sujet de ma thèse: la vie des artistes méconnus au temps des peintres flamands. J'ai toujours voulu écrire sur cette période mais comme tu dis, le sujet est bateau, les plus grands ont déjà été analysés dans tous les sens mais les autres, personne n'a jamais parlé d'eux! Ce sera difficile de trouver de la documentation mais passionnant de se lancer dans l'aventure! »

Et voilà, maintenant, à dix minutes de son entretien avec le jury, s'il a certes les mains un peu moites, il sait qu'il décrochera sa bourse. Il faut juste les convaincre de l'intérêt du sujet et à cela, Mat’ s'y prépare depuis des mois. Avec Rosana, il a peaufiné ses arguments; ensemble, ils ont déjà parcouru des dizaines d'ouvrages et examiné des centaines de photos. Même si, pour l'instant, cela reste assez maigre, il sait qu'avec le temps, il trouvera ce qu'il cherche.

- « Allez, c'est parti mon vieux! » se dit-il avant d'entrer dans l'amphithéâtre où va se jouer son avenir.

Deux heures plus tard, c'est épuisé qu'il ressort. Il a tout donné en essayant de percevoir sur le visage de l'un ou de l'autre le moindre signe lui permettant de connaître leur avis. Ils n'ont rien laissé transparaître et à la fin de sa présentation, on lui a juste dit:

- « Très bien Monsieur Van Rijk, vous recevrez notre réponse par courrier. »

En se rendant à son boulot, il s'arrête à une cabine téléphonique pour appeler Rosana:

- « Alors? »

- « Je n'en sais rien... Ils m'ont juste dit que je recevrai une lettre. Alea iacta est comme on dit. »

*

Trois mois, cela fait maintenant trois mois que Matthias se morfond dans leur petit studio à attendre quand arrive enfin la fameuse lettre à en-tête de l'université:

Objet: Octroi d'une bourse de thèse

Cher Monsieur Van Rijk,

Après examen de votre dossier, c'est avec grand plaisir que le rectorat de la faculté de Lettres a décidé de vous octroyer votre bourse.

Celle-ci sera réévaluée chaque année et, au vu de l'avancée de vos recherches, les membres du jury décideront de sa prolongation ou de son retrait.

Votre promoteur de thèse sera le Professeur Michiels dont vous trouverez toutes les coordonnées en annexe.

Au plaisir de vous lire,

Pour le rectorat.

A cette lecture, Matthias saute de joie partout et compte les minutes avant le retour de Rosana.

Ce soir-là, ils refont le monde autour d'une pizza en s'imaginant dans dix ans, lui devenu titulaire d'une chaire à la faculté et maintes fois publié, elle ayant grimpé les échelons de sa boîte. Ils se voient mariés avec deux enfants et peut-être même un chien. Ils ont des fous rire en choisissant des prénoms loufoques.

*

- « Bonjour Professeur Michiels. »

- « Bonjour Matthias. Entrez, je vous en prie. Alors, cela avance? Dites-moi tout! »

- « Je crois que j'ai une piste. J'ai un très bon contact avec un archiviste de la ville d'Amsterdam qui m'a parlé d'un artiste ayant connu un certain succès dans les années 1630 mais dont l'atelier a entièrement brûlé en 1640. Un certain Theodorius Bouwenbergh. »

- « Qui? »

- « Regardez! Peut-être que certaines de ses œuvres vous donneront une idée de l'étendue de son talent. On peut lire ici qu'à la fin de sa vie, ne recevant plus suffisamment de commandes, il a installé son atelier chez sa fille. C'est parfait comme point de départ pour expliquer la vie quotidienne d'un artiste méconnu, non? »

- « Ecoutez, Matthias, je ne vous cacherai pas que je suis un peu sceptique mais votre enthousiasme est contagieux. Exploitez donc cette piste, commencez la rédaction et on se revoit dans six mois, ok? »

*

La tête entre les mains, Matthias est désespéré. Il tourne en rond. S'il a certes trouvé quelques informations intéressantes, tout cela ne suffit pas à nourrir son sujet. Pourtant, il s'accroche. Il ne sait pas pourquoi mais il sent qu'il tient quelque chose, qu'il y est presque.

En pleine méditation, il n'entend pas la porte de son bureau s'ouvrir:

- « Tu viens manger? On t'attend... »

- « Dans cinq minutes, je suis... »

- « Occupé? Sans blague! Cela fait cinq ans que tu me rabâches la même excuse, c'est à peine si on te voit! Y en a marre Mat, tu m'entends? Ok, c'était une idée géniale mais elle ne mène à rien, admets-le! Abandonne ton foutu Theodor... machin chose et accepte le poste de prof dans l'école des enfants. Ce sera plus facile, tu n'auras qu'à les déposer le matin à la crèche et à les reprendre le soir en rentrant. Tu m'écoutes? Mat! Je te parle! Oh et puis, vas te... »

Bam! La porte claque. Depuis quelques temps, la tension monte à la maison. Rosana n'y croit plus.

- « Très bien, Theodorius, si tu caches quelque chose, il est temps de me le montrer! »

*

Bruges, 2005

- « La même chose, s'il vous plaît! »

- « On ferme Monsieur! Et puis, vous avez trop bu, je vous appelle un taxi! »

- « Pas la peine, mon vieux! Je rentre à pieds, je n'ai même plus de vélo. Je n'ai plus rien, c'est mon ex qui a tout pris... »

- « Oui, oui, ça va, je sais... Ne recommencez pas, j'aimerais bien rentrer moi aussi! »

C'est en titubant que Matthias quitte le café où il passe le plus clair de son temps depuis son divorce.

Après qu'il ait refusé le poste de professeur d'histoire dans le collège de ses enfants, Rosana lui avait posé un ultimatum: s'il ne renonçait pas à sa thèse, elle le quitterait et emmènerait les enfants. Il ne l'avait pas crue et un soir, en rentrant de la bibliothèque, il avait trouvé la maison vide et un mot posé sur son bureau: « Je t'avais prévenu! ». Elle avait tout pris, normal, il ne lui avait apporté que quelques rêves qui s'étaient transformés en cauchemars. Du moins, pour elle.

En 1990, on lui avait retiré sa bourse, « faute de résultats probants » stipulait la lettre.

« Je t'en foutrais des résultats probants! ».

Au fur et à mesure, ses amis du département d'art s'étaient détachés de lui, il était devenu la risée de ses confrères.

Aujourd'hui, à quarante-cinq ans, il est forcé de constater qu'il a gâché sa vie. Alors, il noie son chagrin et ses regrets dans l'alcool.

Arrivé tant bien que mal devant le petit appartement qu'il loue grâce à ses allocations de chômage, Matthias a du mal à ouvrir la porte. Cela fait des mois qu'il ne trie plus son courrier et son laisser-aller l'empêche maintenant de rentrer chez lui. Il se décide donc à déblayer tout cela quand son regard tombe sur un tract du musée communal:

« Les primitifs flamands s'installent à Bruges le temps d'une exposition! Venez revivre leur quotidien avec nous! »

« Et pourquoi pas? » se dit-il.

Le lendemain, la tête encore un peu embuée par le trop plein de whisky bu la veille, Matthias se rend quand même au musée.

Comme il s'en doutait, les deux premières ailes ne lui apprennent pas grand chose, les œuvres exposées étant toutes celles de grands maîtres, prêtées à la ville le temps de l'exposition.

Quand soudain, au fond d'une petite salle à part, il est attiré par une toile. Il ne la connaît pas mais le style lui est étrangement familier. C'est un Bouwenbergh, il en est sûr!

Devant le tableau se tient une grande et mince jeune femme à la longue chevelure blonde, la tête un peu penchée vers la droite. Il émane d'elle comme une sorte d'aura.

Matthias s'avance et remarque que des larmes coulent sur le visage de cette inconnue. Il murmure:

- « Vous aussi, cela vous émeut? Tant de beauté et de raffinement chez cet artiste. On ne parle jamais de lui et pourtant, c'était un grand lui aussi, vous savez? »

- « Je sais, dit-elle. Cette toile appartient à ma famille depuis des générations. La petite fille représentée ici, c'est mon aïeule. »

- « Pardon? Mais c'est impossible! L'atelier de Theodorius a entièrement brûlé en 1640, emportant dans ses cendres la plupart des œuvres du peintre! »

- « La plupart, oui, mais pas toutes! L'histoire veut que la nuit du drame, Hilde fut sauvée par l'homme qu'elle aimait en secret et qu'en s'extirpant des flammes, elle ait emporté avec elle la dernière œuvre de son grand-père. Voulant échapper à un mariage arrangé, ils se sont enfuis et ont vécu cachés le reste de leur vie. C'est pour cela que personne ne connaît cette toile. Mais cette année, j'ai décidé de la prêter au musée pour qu'enfin, le monde rende hommage au talent de mon ancêtre. Et vous, comment connaissez-vous Theodorius? »

- « Oh... C'est une longue histoire... Vous avez le temps pour un café? »

- « Oui, avec plaisir, où va-t-on? »

- « Je connais un endroit à deux rues d'ici. C’est le lieu de rendez-vous des artistes du coin. On s’y sent presque comme chez soi et il y fait bien chaud, ça s'appelle La Petite Venise du Nord. »

"Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous." Eluard

***

droits réservés La Balzacienne, 2015.

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S
c'est bien un rendez-vous que la Toile ou plutôt son Auteure donne au lecteur qui devient complice des pinceaux et des flammes ! <br /> Publication 2015 : Bravo , dans l'attente d'une suite comme<br /> Concours 2015, Gagné !
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R
Eh bien... Je reste sans voix! Je suis absolument charmée. Subjuguée. Cette nouvelle est absolument remarquable! J'ai été captivée depuis la première ligne jusqu'à la dernière et j'avais envie que cela continue encore... :) Tout me plait dans ce texte: ta façon d'écrire, bien sûr, mais aussi le sujet. Je suis une passionnée d'art et j'adore les histoires ou un passé lointain est relié au présent. (Mon roman est d'ailleurs le récit de deux époques également). Tout me touche dans ce texte. Il y a une douceur, une beauté, une profondeur que je trouve sublimes! Vraiment, je n'exagère pas. Tu devrais présenter cette nouvelle quelque part. Elle vaut quelque chose, c'est sûr. Elle renferme quelque chose de puissant, à la fois tendre et bouleversant. Ton texte est très visuel, et pendant que je lisais, je voyais la scène... Le tableau d'illustration est magnifique, le choix est subtil et intelligent, tout à fait adapté.<br /> Je ne peux que te féliciter et te remercier. C'était un régal! <br /> Au plaisir de te lire! :D Bisous.
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R
:D Bonne chance pour le concours! Tiens-nous au courant. Bisous.
L
Waouh! Rebecca! C'est moi qui suis sans voix en lisant ton commentaire ;-) En fait, j'ai envoyé cette nouvelle pour un concours dont le thème était la citation d'Eluard: "Il n'y a pas de hasard, que des rendez-vous". J'attends les résultats mais je voulais voir la réaction des gens en la lisant... Merci bcp parce qu'elle m'a donné du fil à retordre (j'ai même été revoir un vieux "C'est pas sorcier" sur l'histoire de la peinture" Au plaisir, moi également, de te lire!! Bisouxx